J'étais en avance car j'adorai voir les nouveaux arrivant entrer dans la classe, se mettre chacun à une place malgré le désordre régnant en maître. Sans parler des règles incessantes et rabachantes que le professeur répétait chaque année. Certains étaient tellement doués que le retard arrivait très vite. Cette agitation me plaisait de toutes façon. Je ressassai les bons moments de rigolades avec quelques classe que j’avais eue et me rappelai aussi de certains élèves qui tenaient tête au professeur ce qui gâchai, naturellement, l’ambiance de la classe…
Les tables de bois étaient sagement alignées et ne semblai, si ce n'était pas le cas, ne pas avoir bouger depuis le début des grandes vacances. Rien ne restait des interrogations déchirées, des confettis lâcher dans toutes les salles. Comme si un aspirateur géant était passé. Comme si tout recommençai. Voilà ce qui m'empêchai d’aimer se métier. L’impression de revivre tout le temps la même chose.
Je levai la tête. Le toit n’avait pas changé. Il était juste plus poussiéreux et avait quelques toiles d’araignées de plus… Personne n’était venu faire le ménage pendant les vacances. Remarque, je les comprenaient! Passer sa vie à faire le ménage était déjà suffisant pour ne pas en faire pendant les vacances !
Je baissai ma tête vers le sol. Lui était impeccable, pas une poussière, une saleté, n’était visible. Bientôt, le sol sera comme avant.
Monotone.
Tout était différent lorsque que les élèves entraient. De nouveaux visages, de nouvelles personnalités, de jeunes vies sur le point de s’épanouir.
J’étais restée au pas de la porte, j’entrai donc, posai mon sac sur mon bureau, je souris, ce signe était le tic de tous les professeurs, les miens aussi faisaient ça lors de ma tendre enfance. Pour ne pas leur ressembler, car, en général les professeurs qui faisaient ça étaient vieux, le posa à la droite du bureau.
Je jetai un coup d’œil sur la liste des élèves. Certains noms étaient bizarre, donc, en attendant l’arrivée des nouveaux élèves, je m’amusai à inventer mille façons de prononçer différament le même nom.
Il ne restait que cinq minutes avant leur arrivés. Les plus longues de ma vie, je crois.
Je reregardai le paysage que j’avais déjà vus des milliers de fois et que je connaissais par cœur.
Des bruits de pas se firent entendre. Peut-être un élève? Qui sait?